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    Pluies de roses ce sont des témoignages de l'action concrète de sainte Thérèse dans la vie de personnes qui ont recours à elle par la prière d'intercession.

     

    Thérèse D'Amour

       Il y a de cela plusieurs années, j'étais au sous-sol de l'église Saint-Jude dans le quartier Ahuntsic. Je suis en réunion de formation continue en tant que bénévole du SASMAD (Service d'Accompagnement Spirituel aux personnes Malades et/ou Agées à Domicile). La réunion n'est pas encore commençée, il y a une dame assise à ma gauche que je ne connais pas. Nous nous présentons elle et moi. Elle se prénomme Thérèse... et lorsqu'elle me dit son nom de famille : D'Amour, je lui dit tout à fait spontanément et en riant : " Ma Thérèse d'Amour à moi, elle est ici " et je montre ma petite chaîne-bracelet avec une médaille colorée de Sainte Thérèse, je sors de ma poche de veston cette belle petite icône de Sainte Thérèse qui m'a été donnée, envoyée d'une amie catéchiste du diocèse d'Annecy en Haute-Savoie, et sors de ma poche cette croix en stainless, que j'ai toujours avec moi, et où il y a deux médailles de Sainte Thérèse : une que je me suis procurée chez Bertrand, Foucher, Bélanger, l'autre qui m'a été envoyée par cette même amie catéchiste et provient du Carmel du Reposoir. Là, elle me raconte simplement pourquoi elle se prénomme Thérèse.

       Ces évènements se sont produit il y a longtemps. Elle (Thérèse) a un frère plus âgé qui a de sérieux problèmes respiratoires. Lorsqu'il respire, ça fait du bruit... il râle beaucoup et continuellement, même lorsqu'il dort. Je ne me rappelle plus si c'est avant ou après sa Première Communion que le curé de la paroisse avait offert à son frère un petit livre sur Sainte Thérèse de Lisieux, mais vous verrez que c'est de peu d'importance dans cette histoire. Thérèse m'a raconté que sa mère était passé à côté de la chambre de son frère un soir, et qu'elle n'entendait aucun bruit... même pas sa respiration bruyante. Elle est alors allé chercher son mari pour entrer ensemble dans la chambre, parce qu'elle craignait le pire, i.e. que leur garçon était décédé. Au lieu de ce qu'ils croyaient devoir affronter (le décès de leur fils), il trouve ce fils dormant paisiblement sur le dos avec le petit livre de Sainte Thérèse de Lisieux ouvert et posé sur sa poitrine. Ils vont voir le médecin le lendemain avec leur fils, et le médecin constate que le garçon n'a plus aucun problème pulmonaire ou respiratoire... d'ailleurs, c'est comme s'il n'en aurait jamais eus. Le médecin n'y comprend absolument rien. À cette époque, au moment de cette guérison surprenante, la mère de ce garçon était enceinte. Elle s'est dit, et a dit à son mari, que si l'enfant qu'elle porte est une fille, elle portera le prénom de Thérèse... Et cette Thérèse, cette Thérèse D'Amour, elle était là à mes côtés pour me raconter cette histoire. Et cette Thérèse d'Amour, cette Thérèse qui n'est pas juste à moi, cette Thérèse toute simple en qui toute personne peut se confier, nous prouve incessamment qu'elle réalise sa promesse de passer son Ciel à faire du bien sur la terre.

     

    " Pluies de roses " : Thérèse D'Amour


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  • Pluies de roses ce sont des témoignages de l'action concrète de sainte Thérèse dans la vie de personnes qui ont recours à elle par la prière d'intercession.

     

     Il y avait une grande statue de sainte Thérèse...

       Quelque 1½ mois après avoir reçu cette première rose de cette Neuvaine miraculeuse à Sainte Thérèse de Lisieux, je suis allé à une journée de ressourcement à Saint-Paul-d'Abbotsford. C'était Huguette M., membre de l'Institut Notre-Dame-de-Vie, qui nous y avait invités, moi et quelques autres personnes. C'était Pierrette B. O.C.D.S. qui m'y avait reconduit. Là nous avons reçu un enseignement d'un Carme, le Père Olivier-Marie. Bien entendu, nous avons fait oraison devant l'Eucharistie pendant 1 heure en avant-midi, il y a eu la messe aussi... Le repas du midi se déroulait dans le silence pendant les 30 premières minutes, ensuite nous pouvions discuter pendant les 30 minutes suivantes. Alain P. , de l'Institut Notre-Dame de Vie, me dit alors : " Denis, raconte-leur ton histoire !... Dis-leur comment et où tu as reçu ta rose de sainte Thérèse. " Je ne me suis pas fait prier deux fois pour la raconter cette histoire. Alors je leur ai raconté tout simplement. Ensuite, il y avait une femme de Granby, là, à notre table, qui nous a raconté son témoignage.

       Cette femme est mariée, sauf que son mari l'a quittée il y a de ça plusieurs années. Elle se retrouve donc seule avec ses cinq enfants, et son salaire est insuffisant pour payer le loyer de ce grand appartement où elle demeure avec ses enfants... ainsi que tous les autres coûts rattachés (l'électricité entre autres). Elle sait que ses économies vont, un jour ou l'autre, fondre comme neige au soleil, et qu'elle devra faire face à un problème de taille. Elle décide donc de chercher à acquérir une petite maison pas trop dispendieuse. Pour l'aider dans ses démarches, elle demande l'aide de sainte Thérèse de Lisieux : elle prie sainte Thérèse à tous les jours. Elle s'informe sur les maisons disponibles sur le marché, elle consulte les publications de différentes agences immobilières etc... pour réaliser que toutes ces maisons étaient beaucoup trop dispendieuses pour elle. Malgré tout ça, elle a réussit à tomber sur une petite annonce d'une maison à vendre ( je ne me rappelle plus très bien où elle a vu cette petite annonce, mais c'est sans importance ). Le prix n'était pas trop élevé, et elle s'est dit qu'elle pourrait peut-être négocier le prix avec le propriétaire, parce qu'il vendait lui-même sa maison sans intermédiaire. Là, vous verrez que cette histoire commence à avoir une tournure fort intéressante.

       Elle a téléphoné au propriétaire parce qu'elle était intéressée à aller visiter la maison en question. Ils se donnent donc rendez-vous. Cette femme nous raconte que lorsqu'elle aperçut la maison ( maisonnette sur un seul étage ), elle se voyait déjà habiter cette maison avec ses enfants. C'était comme une intuition intérieure... qui n'avait rien à voir avec une intuition féminine. Lorsqu'elle fut arrivée au seuil de la porte, et avant de sonner à cette porte, les rideaux de la fenêtre de la porte sont entre-ouverts... Qu'est-ce qu'elle voit ?  Elle nous dit : " Il y avait une grande statue de sainte Thérèse de Lisieux dans la maison qui me faisait face. C'était une statue de plâtre de grandeur nature comme on peut voir dans les églises... En fait, c'était une statue qui provenait d'une ancienne église. " Elle a visité la maison et discuté avec le propriétaire qui était simple et fort sympathique à la fois ; elle a discuté avec lui pour ce qui est du prix de la maison, ils ont négocié et le propriétaire a baissé le prix initial. Malgré tout ça, il lui manquait quelques $ 10 000 pour pouvoir payer le montant initial que le propriétaire exigeait pour acquérir la maison. Elle est allé demander pour un prêt à sa banque... ils ont refusé de lui prêter ce montant. Elle savait très bien que cette maison était pour elle et sa petite famille, parce qu'elle savait bien que sainte Thérèse ne l'aurait pas amené là pour attiser le désir de quelque chose qui répondait à un besoin, et qu'ensuite elle la laisserait à elle-même. Mais où allait-elle trouver cet argent ? Elle a continué à prier sainte Thérèse, et le lendemain ou le sur-lendemain, elle nous raconte : " Un de mes frères m'a téléphoné, et j'ai été surprise parce que ce frère ne m'avait pas appelé depuis de nombreuses années. Il me donne de ses nouvelles et me demande des nouvelles de moi, parce que ça fait fort longtemps que nous avons discuté ensemble, et que nous nous sommes rencontrés lui et moi. Je lui dis, dans notre entretien, que j'envisage de faire l'achat d'une première maison. Alors il me dit, sans même que je n'aie fait mention qu'il y avait déjà une maison qui m'intéressait et qu'il me manquait  ces $ 10 000, " s'il te manques de l'argent, n'hésite pas à me demander ! ". Je lui ai demandé combien était-il prêt à me prêter, et il m'a dit tout bonnement $ 15 000 . Nous nous sommes rencontrés le lendemain après de nombreuses années, et il m'a prêté ces $ 10 000 qui me manquaient pour faire l'acquisition de cette petite maison. "

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       Bien entendu que le propriétaire à emporté avec lui cette grande statue de sainte Thérèse de Lisieux avec lui, qu'il ne la pas laissée dans cette maison. Je me dis que les saints n'ont pas besoin de ces objets de piété pour se rendre réellement présents. Ils sont toujours présents dans notre vie lorsque nous les prions ; et ces petits signes, ces objets de piétés... nous rappellent qu'ils agissent vraiment de façon concrète et sensible. Ils se rendent présents à notre intelligence, à notre sensibilité, à nos émotions. Et tous ces saints, en commençant bien sûr par la très Sainte Vierge Marie, ont pour unique mission de nous amener à Jésus, de nous le faire aimer pour lui seul. Jésus se rend présent parfois de façon sensible, mais, plus souvent qu'autrement, il se rend présent par la foi en ce grand Mystère eucharistique, où il y a pourtant présente réelle. Le Tout de Jésus s'y trouve : son Corps, son Sang, son Âme et sa Divinité. Et cette Présence agit concrètement en nous. Et qui que ce soit le saint que nous invoquons, c'est Dieu seul qui a fait leur sainteté à chacun, tous les saints... sans aucune exception ! Alors il est juste de réciter ces paroles avec le prêtre lorsque l'Hostie est exposé dans l'ostensoir sur l'autel :

                        Dieu soit béni !
                        Béni soit son saint Nom !
                        Béni soit Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme !
                        Béni soit le nom de Jésus !
                        Béni soit son Sacré Cœur !
                        Béni soit son Précieux Sang !
                        Béni soit Jésus au très Saint Sacrement de l’autel !
                        Béni soit l’Esprit Saint Consolateur !
                        Bénie soit l’auguste Mère de Dieu, la très sainte Vierge Marie !
                        Bénie soit sa sainte et Immaculée Conception !
                        Bénie soit sa glorieuse Assomption !
                        Béni soit le nom de Marie, Vierge et Mère !
                        Béni soit Saint Joseph, son très chaste époux !
                        Béni soit Dieu dans ses anges et dans ses saints !

     

       C'est par ces témoignages de gens que l'ont rencontre que nous voyons que sainte Thérèse, depuis des années et pendant beaucoup d'années encore, réalise toujours sa promesse de passer son Ciel à faire du bien sur la terre.

       Sainte Thérèse de Lisieux, intercède pour nous auprès de Dieu dans tous nos besoins spirituels et matériels.

       Sainte Thérèse de Lisieux, prie pour nous !

     

    " Pluies de roses " : Il y avait une grande statue de sainte Thérèse...

     


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  • Discours de S. S. PIE XI. lors de l'Approbation des miracles approuvés pour la Béatification de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus.
     
    Il est certain que la voix de Dieu et la voix du peuple se sont comme divinement unies pour exalter la Vénérable Thérèse de l'Enfant-Jésus; mais c'est la voix de Dieu qui s'est fait entendre la première; ce n'est pas elle qui s'est harmonisée avec celle du peuple, c'est la voix du peuple qui a reconnu et suivi la voix de Dieu. Oui, la voix de Dieu s'est fait entendre la première, tout d'abord dans l'incomparable préparation dont nous admirons aujourd'hui les splendeurs, et c'est Dieu lui-même, en définitive, que nous admirons dans les vertus véritablement héroïques de cette créature toute céleste. La voix du peuple s'est élevée ensuite, sans délai, voix d'un peuple fervent, suppliant et qui venait en pèlerin vers elle.
    A cette voix du peuple, les miracles sont venus ajouter leur éloquence, et c'est vraiment Dieu qui, dans cette harmonie merveilleuse, nous fait entendre sa voix dans toute sa force et dans toute sa magnificence : Vox Domini in virtute, vox Domini in magnificentia. Oui, c'est la voix de Dieu qui préparait cette âme pour lui faire gravir, rapide et légère comme un cerf, les plus sublimes hauteurs de la perfection Vox Domini praeparantis cervos. C'est la voix de Dieu qui, par le resplendissement des miracles, révélait le trésor des vertus qu'il avait condensées dans ce coeur : Vox Domini revelabit condensa, car les vertus de cette grande âme sont un vrai miracle : A Domino factum est istud et est mirabile in oculis nostris. Il suffit de lire la vie de la « petite Thérèse », fût-ce dans un récit abrégé, pour se sentir le droit de dire d'elle, en empruntant les expressions du divin poète, qu'elle est la chose descendue du ciel sur terre pour nous montrer un miracle : Cosa venuta di cielo in terra a miracolo mostrare.
    Or ce miracle-là est tout plein d'enseignements aussi propres à glorifier Dieu qu'ils nous sont profitables. L'opulente vertu de Dieu, la richesse infinie de l'artiste divin se manifestent à nous dans l'ordre surnaturel comme dans l'ordre naturel. On dirait même que la connaissance de l'ordre naturel est pour nous comme une initiation et une introduction à l'intelligence, bien autrement précieuse, de l'ordre surnaturel.
    Le même Dieu qui lance dans l'espace, réglées avec une harmonie merveilleuse, les masses imposantes des mondes, taille aussi, dans le secret de la roche, les facettes des cristaux qui ne disent pas moins éloquemment la perfection de sa sagesse ; la même main qui suscite les géants de la vie, sur la terre et dans les océans, forme aussi les invisibles organismes des infiniment petits.
    Il en est ainsi dans l'ordre surnaturel. Pour nous en tenir aux derniers centenaires, le même Dieu qui suscite ces géants de la sainteté et de l'apostolat que furent saint Ignace et saint François Xavier, derrière lesquels se dressent, toujours resplendissantes à l'horizon de la vie spirituelle, les figures incomparables de Pierre et de Paul, d'Athanase, de Chrysostome, d'Ambroise et de Charles Borromée. le même Dieu se révèle en ce moment à nous comme celui qui, avec un amour infini, a formé dans le secret, telle une miniature exquisément fine de sainteté parfaite, cette tout humble, toute petite et si virginale enfant. Reconnaissez ici dans l'ordre surnaturel le même précédé auquel Dieu se plaît à recourir dans l'ordre naturel, ainsi que l'a chanté le poète chrétien dont nous célébrerons prochainement le cinquantenaire : « Dieu fait surgir de nos champs l'épi nourricier et le lin pour nous vêtir; il répand dans les plantes des essences médicinales. C'est lui qui a créé le pin qui brave les vents et le saule que courbe la main, le sapin qui résisté aux hivers et le peuplier qui ne craint pas les eaux, et c'est lui aussi qui fait naître la fleur dont le fin tissu étale pour lui seul la magnificence de son coloris, qui exhale vers le ciel les parfums de son calice et qui meurt en silence. » Cette fleur silencieuse, ce tissu aux teintes resplendissantes, ce parfum qui se répand au large, cette beauté qui ne se montre qu'au regard de Dieu, n'est-ce pas la petite Thérèse de l'Enfant-Jésus?
    Quelle est la parole que, Dieu veut nous dire?
    Que veut nous dire la « petite Thérèse », qui s'est faite, elle aussi, une parole de Dieu ? car Dieu parle par ses oeuvres et c'est le propre de ceux qui lui sont le plus unis de nous parler, eux aussi, non par des mots, mais par leurs oeuvres. Dieu nous dit, et la « petite Thérèse » avec lui, qu'il est une chose, sinon plus grande, du moins aussi grande que l'action et la puissance du génie, une chose qui, devant Dieu, est aussi précieuse que les grandes qualités de sagesse et d'organisation, si efficaces pourtant dans l'apostolat chrétien, telles que — pour rester toujours dans le souvenir des récents centenaires — celles de saint François de Sales et de sainte Thérèse de Jésus.
    Oui, il est une chose qui, devant Dieu, est au moins aussi précieuse : c'est l'humilité, la douce et sincère humilité du coeur, la fidélité totale' au devoir d'état, quel qu'il soit, en quelque sphère et à quelque degré de la hiérarchie humaine que Dieu nous ait placés et appelés à travailler, la disposition à tous les sacrifices, l'abandon confiant dans la main et le coeur de Dieu, et par-dessus tout la charité vraie, le réel amour de Dieu, la tendresse véritable pour Jésus-Christ, répondant à la tendresse qu'il nous a lui-même témoignée, cette charité qui — comme l'Apôtre le disait aux fidèles de Corinthe et que ce dimanche-ci, non sans une providentielle coïncidence, l'Eglise nous rappelle — est bienveillante, patiente, toujours active et supportant tout, prête à tous les dévouements et à toutes les immolations. C'est là une voie qui, sans permettre à tous d'atteindre les hauteurs auxquelles Dieu a conduit Thérèse, est non seulement possible, mais facile pour tous. Comme l'observe saint Augustin, tout le monde ne peut pas prêcher et faire de grandes oeuvres. Mais qui donc est incapable de prier, de s'humilier et d'aimer?
    Telle est la leçon que la « petite Thérèse » nous offre aujourd'hui, afin que nous puissions élever nos aspirations à la perfection de la vie chrétienne. Et c'est dans la splendide lumière de ces réalités ineffables que, de tout coeur, Nous félicitons la famille religieuse du Carmel de la nouvelle fleur que la charité du Coeur divin a fait surgir dans son jardin ; Nous vous félicitons, Eminentissime Seigneur (1), et tous ceux qui ont coopéré à conduire à bon terme une si belle entreprise.
    (1) S. E. le Cardinal Vico, Ponent de la Cause.
    En cet anniversaire de l'apparition de Lourdes terminant la première année de Notre Pontificat, Nous remercions Dieu d'avoir voulu joindre aux heureux auspices qui, par la Vierge Immaculée, avaient présidé à Notre exaltation, les promesses Nous venant de la chère Etoile qu'est Thérèse de l'Enfant-Jésus, miracle de vertus et prodige de miracles. Nous lui recommandons, non seulement Notre pauvre et humble Personne, non seulement les oeuvres d'évangélisation confiées à l'Ordre du Carmel, et toutes les Missions qui lui furent si chères et qui lui inspirèrent des accents si fervents et de si hautes aspirations, mais aussi toute l'Eglise, toute l'immense famille que le Coeur de Dieu a daigné léguer à Notre coeur, et, de ce coeur, Nous tirons la plus chaleureuse et abondante bénédiction pour tous et chacun de vous, pour tout ce qui occupe votre esprit et votre coeur, afin qu'elle pénètre partout où pénètrent vos pensées et vos affections.
     
     
    La cérémonie fixée au 29 avril 1923 se déroula solennellement dans la basilique de Saint-Pierre de Rome pour la plus grande joie des protégés de Thérèse.
     
    Voici quelle fut la prière au moment de la béatification de Thérèse :
     
    O Bienheureuse " petite Thérèse ", usez maintenant plus que jamais de votre puissant crédit auprès de Dieu, en faveur de ceux qui vous aiment ! En vous glorifiant, nous le savons, l'Église, nous convie à suivre cette voie d'enfance spirituelle qu'il est venue autrefois révéler au monde et dont vous avez lumineusement retracé le sillage. Attirez donc toutes les âmes à l'humilité, par l'odeur de vos parfums si suaves, et conduisez-les, simples et confiantes, dans les bras de leur Père des Cieux.
     
     
       Bonne célébration du 100e Anniversaire de béatification de notre amie et petite soeur Thérèse ! yes
     
     
     

    Saint Pierre de Rome, le 29 avril 1923

    Saint Pierre de Rome, le 29 avril 1923

      
     

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  •    Le 29 avril 2023, nous célébrerons le 100e Anniversaire de béatification de soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus. Thérèse disait qu'elle passerait son Ciel à faire du bien sur la terre... elle a tenu promesse sans perdre de temps. Nombreux sont les miracles par l'intercession de Thérèse, je vous ferai part ici des deux miracles retenus pour sa béatification.

    PREMIER MIRACLE : Guérison de l'Abbé Charles Anne atteint de tuberculose.

    100e Anniversaire de béatification de ThérèseVoici la lettre que l'Abbé Charles Anne écrivît :

    Lisieux (Normandie), 29 janvier 1907.

    Je suis un séminariste de 23 ans. Après de nombreux crache-ments de sang et hémorragies violentes, j'étais arrivé à un tel degré d'affaiblissement que je dus m'aliter, le 23 août 1906. Deux médecins jugèrent mon état très grave : une caverne profonde s'était formée au poumon droit, les bronches étaient très endommagées et l'analyse des crachats révéla la présence du bacille de la tuberculose. Les médecins s'avouèrent impuissants et me condamnèrent.

    Alors, mes parents, éplorés, sollicitèrent ma guérison de Notre Dame de Lourdes par l'intercession de Soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus, et je passai à mon cou un sachet des cheveux de cette petite Sainte. Les premiers jours de cette neuvaine, mon état s'aggrava : j'eus une hémorragie si violente que je pensai mourir; on appela en toute hâte un prêtre; mais, bien que l'on m'engageât à faire le sacrifice de ma vie, je ne pouvais m'y résoudre, et j'attendais avec confiance la fin de la neuvaine. Le dernier jour, aucun mieux ne s'était produit. Alors le souvenir de Thérèse se présenta à mon coeur, la parole qui a si nettement esquissé sa grande âme me pénétra d'une confiance indicible : « Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre. » Je pris au mot la jeune Carmélite. Elle était au ciel, oh ! oui, j'en étais sûr; j'étais sur la terre, je souffrais, j'allais mourir : il y avait du bien à faire, il fallait qu'elle le fît. Serrant donc fortement contre ma poitrine la chère relique, je priai la Sainte avec tant de force, qu'à la vérité, les efforts mêmes, faits en vue de la vie, eussent dû me donner la mort. 

    Nous recommençâmes une neuvaine, demandant cette fois ma guérison à Soeur Thérèse de l'Enfant‑Jésus elle‑même, avec promesse, si elle nous exauçait, d'en publier la relation. Dès le lendemain la fièvre baissa subitement, et, les jours suivants, après l'auscultation, le médecin conclut au rétablissement d'une façon aussi catégorique qu'il avait affirmé la fin. De la caverne du poumon, il n'y avait plus trace, l'oppression avait cessé et l'appétit revenait sensiblement. J'étais guéri.  Mais en même temps qu'elle renouvelait mes forces physiques, Thérèse accomplissait aussi en mon âme une transformation merveilleuse. En un jour, elle a fait en moi le travail de toute une vie.

    Je m'arrête, ma Révérende Mère. Dieu m'a mis au coeur une telle reconnaissance que je ne saurai jamais l'exprimer. Aidez‑moi à lui rendre grâce.

    Charles ANNE

     

    SECOND MIRACLE : Guérison de Soeur Louise de Saint-Germain atteinte d'un ulcère à l'estomac.

    Récit de la miraculée

    Couvent des Filles de la Croix, à Ustaritz (Basses‑Pyrénées).

    Pendant mon noviciat 1911 et 1912, j'avais éprouvé assez souvent des maux d'estomac et de tête, accompagnés de vomissements pénibles; toutefois, ma santé n'en fut pas altérée au point de m'empêcher d'être admise à la Profession religieuse, après laquelle je partis pour l'Espagne.  Mais, dès les premiers mois de 1913, les douleurs d'estomac re­parurent plus fréquentes, et des vomissements, mêlés de sang, prouvèrent qu'un ulcère s'était formé à l'intérieur. Rentrée à Usta­ritz, on me soumit d'abord à un régime alimentaire aux oeufs et au lait, avec quelques cachets de bismuth. Une crise plus aiguë que toutes les précédentes, survenue dans la nuit du 14 novembre, m'o­bligea à vingt‑cinq jours de diète hydrique et au repos complet. Le docteur déclarait que la plaie interne de l'estomac se continuait par le pylore, jusqu'à la partie supérieure du duodénum.

    Après huit mois de soins à l'infirmerie, je me crus assez bien pour demander à reprendre ma classe, et j'obtins l'autorisation de revenir en Espagne. Hélas ! le mal n'était qu'endormi. Les mêmes symptômes se reproduisirent, avec une recrudescence inouïe accompagnés d'hémorragies abondantes. On jugea une opération indispensable, et je fus de nouveau renvoyée à notre Maison provinciale d'Ustaritz. Après un voyage extrêmement pénible, j'y arrivai dans un tel état de faiblesse qu'on crut devoir m'administrer les derniers Sacrements.

    C'était au début de l'été de 1915. Je restai dans cet épuisement total . Pendant trente‑deux jours, prenant pour toute nourriture quelques gorgées d'eau glacée que je rejetais ensuite au prix de cruelles souffrances.  C'est alors que la Communauté commença une neuvaine à Soeur Thérèse de l'Enfant‑Jésus. Je m'y unis avec joie, car j'aimais beaucoup la petite Sainte, qui daigna même, au cours de cette neuvaine, me faire sentir sa présence. J'eus, en effet, l'impression très douce de sa main se posant sur ma tête comme pour me rassurer, et, pendant trois jours, un parfum mystérieux que les Soeurs ne s'expliquaient pas, se répandit dans la chambre que j'occupais. Cette grâce avait pour but de soutenir mon courage, car je devais souffrir longtemps encore. Voyant que les prières restaient sans effet, je ne demandai plus ma guérison à Soeur Thérèse, je l'invoquais seulement pour obtenir son assistance.

    Sur ces entrefaites, au début de septembre 1916, une de nos Soeurs, de passage ici, m'inspira de renouveler mes instances auprès de la chère Sainte. Cédant à son invitation, je joignis le sacrifice à la prière, et redoublai de confiance. Or, quel ne fut pas mon étonnement quand, dans la nuit du 10 septembre, Soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus elle‑même vint à moi et me dit : « Soyez généreuse, bientôt vous guérirez, je vous le promets. » Puis elle disparut. Et au matin, les trois religieuses qui couchaient dans mon infirmerie furent bien surprises de trouver des pétales de roses de toutes couleurs autour de mon lit. C'était le présage de ma guérison; mais elle allait tarder encore de quelques jours, pendant lesquels j'endurai un vrai martyre et fus réduite à toute extrémité. C'est seulement le 21 septembre au soir, après un accès des plus violents, que je m'endormis soudain contre toute attente, pour m'éveiller le lendemain parfaitement guérie. Plus aucune souffrance, mais une sensation de bien‑être général. J'avais grand'faim et je me levai joyeuse pour demander la permission d'assister à la Sainte Messe. Par une sage prudence, ma digne Supérieure m'obligea à me remettre au lit où l'on m'apporta un copieux déjeuner; et bientôt, devant l'évidence de ma complète guérison, je pus reprendre la vie régulière. Je jouis depuis cette époque, c'est‑à‑dire depuis un an, d'une santé parfaite, et il garde une profonde gratitude à Soeur Thérèse de l'Enfant‑Jésus, que je voudrais faire connaître à tous.

    Ustaritz, octobre 1917 Sr Louise de Saint-Germain Fille de la Croix. 

     

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